mardi 14 octobre 2025

DIVINE FEE LATION


Posé tranquille devant la TV, tu t’assieds à mes côtés

Et ta main vient caresser mon sexe qui se met à bander

Tu dézippes mon jean, extirpes ma tige

Et voilà offert à toi, cet engin te donnant le vertige

Tu commences alors à le prendre en main

Et démarrer de lents mais bons va-et-vient

Telle l’abandonnée rivée sur son épave

Tu m’empoignes fièrement par tes caresses qui se font plus suaves

Entre deux lèvres qui sont semblables à deux mains jointes

Après m’avoir lancé un sourire, tu sors ta langue en pointe

Afin de venir me goûter, l’appétit se faisant plus fort

Tu m’excites en m’approchant lentement, allez, encore un peu, encore …

Tu me suces, tu me lèches, tu me couvres de baisers mouillés

Ta langue joue sur ma hampe ou vient me titiller

Puis avide tu me pompes et m’engouffres d’un coup sûr

Tu te régales de ce fruit devenu mûr

Tu n’accordes aucun repos à ce membre déployé

Avec lequel tu ne cesses de jouer

Puis tu le libères enfin de tes lèvres couleur corail

Pour pouvoir, gourmande, contempler ton délicieux travail

Soif inassouvie, tu reprends ton ouvrage

Et rejoues les différents passages

Tu me titilles de ta langue ou m’enroules

Avant de ravaler ma bite ou de me lécher mes boules

Afin de t’éviter la fameuse crampe buccale

Tu t’octroies un passage de flambeau réglé comme une partition musicale

A ta main qui commence à jouer ces plus beaux mouvements érotiques

Le cap est passé, tu me branles de manière impudique

D’une main tu t’actives sur ma bite bien fière

Pour reprendre en bouche ta chevauchée cavalière

Je sens venir au fond de moi ce plaisir

Tu as gagné, ton art va me faire défaillir

En pompeuse goulue, tu avales mon sperme

Tu jubiles de ton triomphe qui, de cette jouissance mettra un terme

Rayonnante, tu te réjouis de ma semence déversée

Par les derniers soubresauts de cette pauvre verge congestionnée




samedi 11 octobre 2025

PAUV' CHIEN

 

J'avais un bon poil, l'œil vif,

La gamelle pleine, la chaleur d'un bon logis.

Et puis, vie de chien, chienne de vie,

Je cherche, renifle dans tous les coins,

Le museau sec, j'aboie de désespoir,

Il ne me reste que la mémoire,

De tous ces instants passés.

Je me rappelle ces moments de tendresses,

J'te donnais la papatte, ma queue s'dressait

Sous tes divines caresses!

Maintenant, je n'ai plus rien,

J' suis un pauv' chien.

Domicilié à la SPA,

Tatoué, vacciné,

J'ai le regard perdu,

Devant tous ces inconnus.

Ils font les milles pas,

Pour dire: “ Enfin, j'ai trouvé,

C'est celui-là qu on veut”

J'ai beau tourner le dos,

Rentrer dans ma niche,

Celui-là, c'est moi,

Mais moi, je ne veux pas.

Ils ne me demandent pas mon avis,

Ils vont payer leur bonheur artificiel,

Et donner un de leur amour superficiel

A moi, chien fidèle,

Qui n'aime que ma Maîtresse

Tenue en laisse,

On va me sortir,

Hélas, prisonnier je le reste

La cage est bien en moi.




jeudi 9 octobre 2025

VIT EN VOYAGE !


Je ne vais pas jouer au sérieux matamore,

Ni faire de pauvres oxymores,

Afin que mon sexe parte en balade sur ton corps.

Que veux tu, c’est le jour ou il prend son essor !

Une petite bifle sur ta joue,

Pour ensuite m’accueillir dans ta bouche.

Quelle belle partition tu me joues !

Dieu soit loué, tu n’es point une douce farouche !

Tu es cette femme audacieuse et sage,

Qui dégrafe dignement son corsage.

Alors mon vit fièrement dressé,

Parcours ton corps à pas mesurés.

Dans cette belle vallée,

Mon membre est parti s’y faire cajoler.

Tes seins aux tétons bien excités,

M’enserrent dans un doux fourreau de qualité.

Après quelques va-et-vient,

Je joue de mon sexe turgescent,

En tapotant tes tétons délicieusement.

Ce pénis est décidément un honnête coquin !

Ces jeux érotiques aiguisent ton appétit.

Tu t’agrippes à mon membre durci.

Tu le secoues et l’agites,

Avant de m’offrir ton invit !

Tu te positionnes en levrette,

Prête à faire la fête.

Tu prends ma queue dans ta main,

Et la guide entre tes fesses, sacrée boute-en-train !

Ma queue n’en peut plus, je vais exploser.

Nous arrivons au terme de notre voyage.

Je vais me mettre en mode vidage.

Et ma semence libérer tu vas gagner !




samedi 4 octobre 2025

SILENCE !

 Quel paradoxe que de s’hasarder à en parler

Alors que c’est ce discours même qui en est réprimé !

Parole de négation, de pure abstention

Mais alors, comment rendre raison ? S’il n’y a pas de discours, d’échange, de concertation ?

Ce n’est pas dans un silence poétique ou religieux

Les discours de Socrate, de Platon interrogent, font parler et pas que les vieux.

Contrairement à Descartes, qui prône une méthode vécue dans la solitude

Les méditations se font dans un lieu calme, isolé pour atteindre la béatitude

Alors qui es-tu ?

Toi que l’on n’entend plus ?

Absence de bruit et absence de quoi que ce soit, bruit et action liés dans leur manifestation

Faire silence, c’est s’abstenir de tout faire. Tout suspendre, la cessation de toute agitation.

Le silence ...

C’est l’absence.

Silence dans le repos et dans sa pleine présence à soi-même et tu es quiétude

Silence dans les projections des soucis et de faux possibles et tu es inquiétude.

Il est aussi soupir, pause, vide qui procure une plénitude sidérale

Quand à nos oreilles il est douce suspension dans un silence musical.

Le silence existe par ailleurs dans une certaine dualité

Voir une certaine opposition ou diversité.

Dans la nature accueillante il m’est apaisant

Pour certains au milieu de ces grands espaces il peut être effrayant.

Que serait un discours ou un texte sans ces silences, ces blancs ?

Charabia incompréhensible, inaudible, inexpressif, insignifiant.

Et pourtant l’absence de parole apporte du signifiant et est très parlant

C’est l’aposiopèse ou notre expression est comme en suspend. Qui ne dit mot consent !

Que dire d’un silence méprisant qui en dit plus long dans la communication

Que tout un discours distribué sans interruptions.

Pourtant c’est la parole qui accorde une valeur au silence qui s’impose

Philosopher c’est se dégager des mots pour aller aux choses.


A l’heure du profond minuit, Zarathoustra proclame : « Silence ! Silence ! On peut entendre maintes choses qui n’ont pas le droit de se faire entendre de jour » Nietzsche.



samedi 27 septembre 2025

ENVIE D'AIMER

 

Trouver l'amour et le sauvegarder.

Ecouter, comprendre et surtout partager.


Se consumer sous la flamme de la passion,

Etre dans l’acceptation et conserver l’adoration.


Se réchauffer le corps par des caresses,

S’émouvoir le cœur par de la tendresse.


Embrasser, chérir et jouir

Chaque jour sans relâche son objet de désir.


Pleurer et rire ensemble,

Que joie et peine nous rassemblent.


Endurer les soucis et autres ennuis avec force et courage

Pour passer à travers ces zones d’orage.


Partager chaque instant que nous donne la vie

Avec enthousiasme, émerveillement et envie


C’est ce qu’on cherche quand on a l’envie d’aimer

Est-ce donc si compliqué ?




samedi 20 septembre 2025

UN MANQUE

 

La journée s’achève, les collègues rentrent chez eux puis vient le soir

Comme quand tu éteins la télé, c’est l’écran noir

Et recommence alors les gémissements d’un orphelin

Qui ne te lâchent plus jusqu’au petit matin

Comment pouvoir écrire une suite

Alors que ton image jamais ne me quitte ?


Quand toutes ces turpitudes

Remplissent mon cœur d’incertitude

Je ne sais où tremper ma plume

Dans le poids de ces maux tel une enclume

Ahhh s’il me restait l’encre lourde de mes pleurs

Afin de scribouiller au hasard d’insondables douleurs


A voir ces gens rires et aux yeux hagards

Pas un cependant n’aura d’égard

A ma pauvre âme meurtrie

Ou à mon cœur qui succombe et qui gémit

Pour finir par se noyer dans le profond silence

De ta triste et bien réelle absence


Irréelle et aliénée devient ce qui reste de ma vie

Faite d’impostures, trompe l’œil même dans mes rêveries

Je recherche des souvenirs d’avant, des souvenirs d’antan 

Pour me remémorer le bon temps

J’imagine l’espace qui m’étreint rempli de tes rires et sourires

Par peur en ton absence de … mourir


Ce ne sont pas là les caprices d’un amant

Tu me manques tout simplement




vendredi 12 septembre 2025

SOIRÉE IMPUDIQUE

 Fallait-il vraiment que tu te déshabilles,

Pour exciter toutes mes papilles ?

Et que tu me susurres « j’en veux encore »,

Lorsque tu m’offres ainsi toute la splendeur de ton corps.


Te voir ainsi, la magie opère et le plaisir se montre incongru.

L’envie se développe honteusement et prend de l’ampleur.

Ça y ait, point de non-retour, le caprice d’Eros est mis à nu.

Voilà de quoi te mettre en appétit et apprécier cette ardeur.


Ce n’est plus le moment de prendre une pause.

Il faut à présent délivrer cette chose.

Alors libérer de toutes ces entraves, se dresse à l’air libre,

Ce fier membre gorgé de plaisir dans la moindre de ces fibres.


Tu aspires à caresser cette indécence,

Et du reste, tu ne te fais pas prier.

J’admire du reste la qualité de ta prestance

Que tu mets de ta main à l’empoigner.


Il n’y a qu’à voir dans tes yeux qui brillent

L’espièglerie de tes gestes qui te titille

Il suffit de peu, comme juste te frôler

Pour encore plus t’agacer et te faire vaciller.


Libérant les dernières résistances à tes ardeurs,

Voilà que tu passes à la vitesse supérieure.

Tu branles et caresses ce membre chéri.

Lustré, poli, je ne m’en vois que ravi !


Et ce malicieux qui frémit se trouve tout enhardi,

De s’engager fièrement entre tes lèvres.

Et par ces élans aboutis,

Nous faire connaître les premières fièvres.


Ta langue, lèche et s’enroule,

Tout en soupesant mon cornet 2 boules.

Et ce n’est pourtant pas d’une glace que tu léchouilles !

Hummm et voilà maintenant que tu gazouilles !


Alors la tentation de te posséder à mon tour m’envahie.

Et dans ce doux et délicat étui,

Progressivement je m’introduis.

Tu ne peux retenir tes premiers cris.


A l’envie, tu te cambres et tu gémis,

Sous la fougue de mes assauts répétés.

Vers le 7eme ciel te voilà transportée.

Instant béni, plaisir garanti !


Ensorcelant voyage que nos sens en partage,

Je joue de ma chorégraphie sauvage,

Pour faire exploser notre pudeur,

Et entretenir ce plaisir raffiné.


Je cesse alors un instant tous mouvement,

Toujours planté au plus profond de toi,

Pour m’enivrer de ces sensations de tes émois,

Lorsque mes allures je suspends.


Furieuse de ne plus recevoir ces ondes,

Tu me désarçonnes afin de mieux me chevaucher,

Pour une pénétration plus profonde,

Et t’empaler sans tabous sur mon totem fièrement dressé.


Tiens-toi bien à l’encolure.

Ton fier canasson commence à s’emballer,

Et tu ne pourras plus t’empaler.

Car à force, il commence à perdre toute notion de mesure !


La jouissance longtemps captive finit par exploser.

Dernières décharges, les corps sont comblés, apaisés.

Fin de la partie, en termes d’échec, c’était le parfait coup fatal

Et celui-là, il sera noté dans les annales !




mercredi 20 août 2025

AU PASSÉ DÉCOMPOSÉ

 

Je pensais qu’avec toi à mes côtés, mon bonheur n’était pas compté,

Mon futur n’était pas qu’ébauché mais bel et bien tout tracé,

Et qu’il aurait été en ta présence plus que parfait.

Mais forcément, dans ces histoires de, il y avait ce mais !


Je t’ai aimé ma belle si tu savais! Je t’ai aimé d’un amour inconditionnel.

J’aurais même pu croire qu’il était fusionnel.

Quelle erreur! J’étais juste sous une emprise conditionnelle !

En prison, d’une âme en peine et d’un cœur qui se fait la belle.


C’est de cette histoire passée qui est pour moi qu’un hier, que toi, ma bien-aimée, t’as foutu le camp.

Et depuis ce jour, je vis cette douleur dans ce triste présent.

On pense que ces merveilleux projets sont des actes recognitifs,

Mais il n’en est rien, ils sont sans vie, présents comme des verbes à l’infinitif !


On peut trouver mille et un prétextes, même me trouver imparfait.

Et certaines cachées dans l’ombre d’un langage vernaculaire te diront que c’est bienfait.

Ta peine sera de gérer tes plaintes de ton cœur meurtri avec ses gémissements plaintifs.

Car ta relation à défaut d’être ancrée dans le présent, était plus basée sur un mode subjonctif !


Je reste quand même cruellement amer et nostalgique de ce passé avec ces soirées à baiser.

Passé qui aurait pu être si simple, mais qui s’est compliqué,

Passé qu’on aurait dû c’est certain mieux conjuguer.

Ce qu’il reste : un cœur cassé mis au tapis, un passé qui m’a décomposé 




dimanche 20 juillet 2025

DEMESURE EN CONSONNANCE

 

Existe-t-il une personne pour comprendre

Si y’a d’ailleurs quelque chose à comprendre

Toutes ces phrases mises bout à bout qui comme une pelote

Dévide mes réflexions, obsessions ou illusions d’une pauvre tète de linotte !


Personne ne pourra donc pénétrer

Dans toutes ces arabesques d’une intransigeante vérité

Des plaisirs et fortes émotions sous les épreuves et la dureté

Qu’on se traîne depuis sa tendre enfance voir depuis tout bébé !


Personne ne sera là pour acquiescer 

D’un échappement voire d’une retraite de ces débris de mémoire en fumée

Sans aucune teinte ni couleur pour le couronnement de ces égarements

Tous diront « mon pauvre tu décabannes complet » c’est désespérant !


Alors que de mon côté je n’arrive plus à comprendre personne

Leur quête des choses futiles et illusoires en moi ne résonne 

Ou même entendre geindre leur ignorance

Stupide appauvrissement de leur réalité d’existence !


Tout seul à travers des hauts et des bas selon mes propres expériences

Juste avec sa propre connaissance pour illuminer un tant soit peu sa conscience

Alors une fois arrivé au sommet sur les hauteurs de ces éblouissantes cimes

Se surprendre encore à gouter à cette magie alchimique cachée derrière ces rimes !




vendredi 6 juin 2025

ORAGE

Sous les trombes d’eau du soir
Et la nuit se colorant d’encre noir
S’invitent les ténèbres
Ciel chargé d’électricité
Que sonne le crépuscule de l’instabilité
De ce monde faisant son éloge funèbre

Violentes bourrasques annonçant l’orage
Est-ce de là-haut le cri d’un Dieu
A travers ce vent tempétueux 
Venu nous faire la disgrâce de nos faveurs sous ombrage 
Ou les lamentations de nos anges gardiens
Peinés, dépités de notre ridicule quotidien

Voilà qu’arrive le tonnerre
Déchainement, coup de foudre, éclairs
Danse des éléments pour nous illuminer
Et tenter d’électriser nos cerveaux lobotomisés
De ces Homo sapiens surfaits et présomptueux
Devenus bien trop orgueilleux

Rage de l’orage
Voulant nettoyer nos trop fréquents outrages
Il se joue de nos consciences
De notre insolente mésintelligence
Eclair lumineux venant se ficher dans notre cœur
Electrochoc délivrant de l’immanente torpeur



dimanche 25 mai 2025

ACCOUTUMANCE


Vile addiction, quand tu nous accapares
Trop ostentatoire, tu m'étrangles, tu m'enterres et d'emmerdes tu me pares
J'aimerais pourtant pouvoir m'en délier et me délivrer
Reprendre mes saines activités et surtout ma liberté

Juste s’autoriser de boire jusqu’à plus soif de l’eau ou du café,
Mais chère dépendance tu es là, tu me ligotes, me garrottes, m’étreins
Un verre d’alcool, puis un autre et encore un autre pour se sentir bien
Et cruel demain, où tu sais qu’il te faudra augmenter la dose pour te sentir grisé
Même gauche, tu penses pouvoir marcher droit comme c’est bien
Pour faire semblant d’être là, enjoué et badin
Mais à chaque jour qui passe, de guerre lasse
Tu entrevois peu à peu la mort qui attend juste que tu te ramasses
Dur et lourd combat qu’il faudrait mener pour se ranimer à la vie
Retrouver des plaisirs sains pour ne plus copiner avec l’ennemi
Dire adieu à ces beuveries éthyliques pour retrouver quiétude et sérénité
Et avec un tel sacrifice, peut-être qui sait ressusciter !



samedi 3 mai 2025

BESOIN DE TES BRAS


J’ai besoin de tes bras

Ce soir, j’aimerais ne plus penser

Fermer mes yeux, me laisser aller

Et laisser se reposer

Mon cœur accablé

 

J’ai besoin de tes bras

Ce soir, je voudrais pouvoir m’y cacher

M’y blottir pour ne pas qu’on me voit surmené

Je suis si las, fatigué, abîmé

Plus goût à cette vie lézardée

 

J’ai besoin de tes bras

Ce soir, juste le temps d’une nuitée

Promis je dépose toute ma salacité

Mes rêves, mes envies, ma sensualité

Afin de retrouver ma vraie identité

 

J’ai besoin de tes bras

Ce soir, je suis prêt à raconter

Tout te dire, mes angoisses, mes pensées

Même ces mots légers

Qui pourraient complétement t’ébranler

 

J’ai besoin de tes bras

Ce soir, suis le p’tit marmot dans sa couvée

Qui n’a plus envie de jouer ni de blaguer

Je me sens mystérieusement désarticulé

Me réjouissant d’une caresse au lieu de te titiller

 

J’ai besoin de tes bras

Ce soir, pourrais-tu me réchauffer

Et t’occuper de l’être blessé

Tu as raison, je me suis perdu, trop brisé

Et là je vais craquer

 

J’ai besoin de tes bras

Ce soir, j’aimerai que ce soit toi et moi simplement enlacés

Tu n’auras qu’à me parler

J’écouterai le flot de tes paroles sans intercéder

Et je retrouverai peut-être ma vérité




samedi 19 avril 2025

GAGNER LA BATAILLE

 

De l’amour que tu pensais amener aux épousailles

Le temps a fini par trouver la faille

Non ! Ce n’est pas toujours l’amour vaille que vaille

C’est même plutôt une scène de bataille, une vraie pagaille

Alors quand les doutes t’assaillent, te tenaillent

Faire semblant, espérer en vain, c’est ta propre vie qui déraille

Arrête de blesser ton cœur par toutes ces disputailles

Tu n’as pas à te faire faucher par la mitraille de cette canaille

Mets le feu à ces faux-semblants, comme à des broussailles

Que tout flambe pour ta renaissance tel un fétu de paille 

Pour retrouver ton être il faut que tu t’en ailles

T’inquiète ma belle, tu disposes de tant d’atouts pour d’autres fiançailles

Tu vas vite retrouver ta gouaille dans des moments de ripaille

Car oui, il faut que ça aille et qu’à nouveau ton cœur tressaille 😘




dimanche 13 avril 2025

L'HOMME AU REGARD NOIR


Dans le silence de cette nuit noire

Le pauvre type errant finit par s’asseoir

Devant cet étang lisse à la face de miroir

Il se remémora des rêves qu’il pensait pouvoir

Encore, un jour, peut-être, revoir


Son cœur resta lourd comme un pressoir

Ecrasant son espoir sans le surseoir

Il pleura sans larmes salvatrices, en secret, sans s’émouvoir

Un monde trop calculatoire devenu juste une cité dortoir

Avant l’ultime étape de l’abattoir ou du purgatoire


Les jours disparaissent sans laisser d’au revoir

Alors que le froid s’installe et qu’il se met à pleuvoir

Et lui marche seul d’un pas oscillant entre espoir et désespoir

Ruminant ce qu’il lui reste de vie entre boire et déboire

Il erre lentement, l’âme vide, sans vouloir


Du haut de son observatoire il en a fini avec ses doux rêves illusoires

Il voit bien qu’il n’y a plus aucune échappatoire

A quoi bon chercher une force expiatoire

A force de trop voir, on finit par ne plus croire

Et ne reste alors que de drôles histoires à l’humour noir

 





samedi 22 mars 2025

AMOUR IMPOSSIBLE


Je marche sans savoir où aller dans cette nuit noire sans lune

Avec dans ma tête ce si joli sourire et cette si douce silhouette

Tu vois, tu ne me quittes pas, c’est vrai que t’es une fille chouette !

Alors que mon cœur saigne de son comble d’infortune


Il me rappelle que je ne pourrai te prendre dans mes bras, t’enlacer

Saloperie de mental qui me remet gentiment à ma place

Même si dans un autre plan, mon âme me hurle qu’on s’est aimé

Alors imagine comment ton enivrant parfum vient me secouer


Dans cette nuit noire comment pourrai-je t’invoquer

Pour que tu ne sois plus une chimère qui hante mes nuits

Mais un corps qui se prépare à de belles et longues folies

L’amour que je te porte ma belle n’est pas que dans cette obscurité


Alors je trinque à ces instants volés pour vivre encore un instant avec toi

Tu es cette étoile dans la nuit que je vois briller dans le ciel

Tu es ce regard échangé qui peut lire à travers moi

Même si mon cœur reste emprisonné dans cet inaccessible





vendredi 14 février 2025

LA TENDRESSE


Peut-on être en tendresse

Comme on poursuit son désir de sagesse ?

Cette simple forme d’affection

Cette sensibilité et bienveillance sans considération

La tendresse, cette chose toute simple et si évidente

Mais aussi la plus métaphysique, la plus intrigante

Elle semble de prime abord si naturelle et si spontanée

Et pourtant on se complique, se crée des difficultés

La tendresse, c’est une Expérience sans contrainte ou rien n’est à justifier

C’est une expérience d’être qu’il te suffit d’accepter et d’apprécier

La tendresse ne se dessine pas seulement sur une relation étiquetée

Pas besoin d’une relation amoureuse ni d’une relation d’amitié

Elle n’implique pas nécessairement de désir sensuel ou de sexualité

La tendresse, c’est une histoire de vraie relation

Elle ne se raconte pas, elle se révèle sans contrefaçon

La tendresse est un discours d’être à être où la simple présence rend la relation possible

C’est un aveu à l’autre, un discours invisible entre personnes sensibles

La tendresse est là sans attentes tout simplement

Alors que la vie sociale nous joue ses scénarios, ses jeux, ses positionnements

La tendresse est là sans but et te soulève par son vertige qui s’empare de toi 

Désintéressé de la relation à l’autre, je te rencontre enfin. Ici c’est toi et moi

C’est pour ça que la tendresse est consolatrice

Sans chercher à comprendre, sans juger elle se pare de vertus sanctificatrices

Même dans le silence, sa présence se fait belle

Alors habillons-nous de tendresse bordel !




samedi 8 février 2025

NUIT D'IVRESSE


Après ces élans de tendresse et de douces caresses

La nuit se poursuit en folle ivresse

Nos corps se cherchent et cherchent le plaisir

Nos chairs transpirent de désir

J’ai comme toi ces mêmes envies

Alors allons-y, ce soir on jouit


Je t’enlace doucettement de mes bras

Mes mains te découvrent comme une première fois

Je lève le voile sur ton corps dévêtu

Pour t’emmener dans ce monde incongru

Mes doigts scrutent les moindres tensions de ta peau

Afin de te donner le meilleur des vibratos


Ta respiration devient si endiablée

Qu’il me faut l’étancher par des baisers mouillés

Telle une assoiffée qui ne fait que gémir

Ma langue entre tes cuisses te fait jouir

Dressé, gorgé d’envie, ce fier clitoris

N’attendait que cette caresse salvatrice


Ton corps se libère avec force convulsion

Ton sexe s’ouvre et attend la pénétration

Je te prends par saccades ascensionnelles

Notre jouissance s’exprime dans ce corps à corps charnel

L’un sur l’autre et l’un dans l’autre

Cette nuit, l’ivresse des sens est bien nôtre





vendredi 31 janvier 2025

AMOUR PERDU


Dans cette nuit froide où seul le vent violent gifle mon corps meurtri

Mes pensées se perdent dans un souvenir égaré

Où il y avait des mots, des regards et plein de caresses et de baisers d’échangés

Qui décrivaient ce si bel amour qui hélas a fui, s’est évanoui

Clape de fin pour tous ses merveilleux instants partagés

Reste l’angoisse et le malaise d’un cœur égaré

Les réminiscences d’un parfum qui flotte Dans une partie secrète de ma tête de linotte

Il me reste à composer avec ce nouvel ami le silence

Qui joue avec moi comme l’écho de toi et crée ma souffrance

Dans cette obscurité les pieuses promesses s’envolent Comme tous ces mots d’amour qui ne sont plus dans le protocole

Le froid glacial casse toutes les belles promesses émises

Le doux rêve tant espéré file dans sa remise

Alors que trouver sur ce chemin noir couleur d’ébène

Si ce n’est des souvenirs qui me hantent et prolongent ma peine ?

Les ombres des arbres gris se balancent devant moi à chaque pas

Et dessinent par instant ton vaporeux visage tout en se moquant de moi

Les branches qui dansent au vent violent flagellent ma tête

Peut-être pour me dire de chasser mes souvenirs qui rongent mon être

Enlacer ma mélancolie, marcher avant d’être trop pompette

Te dire adieu mon amour et me rentrer sous cette tempête




samedi 11 janvier 2025

LIEN EMOTIONNEL


Il peut arriver que le lien émotionnel qu’on a tissé avec une personne

Finisse par se briser et que plus rien ne résonne.

Le voile de la relation s’est levé et divulgue sa nature véritable.

Tu as là, une personne banale, quelconque, récusable, oubliable.

La frénésie et l’éclat que tu percevais en elle, cette magie,

Que tu combines à sa présence, s’émousse petit à petit.

Et subitement, se manifeste la personne telle qu’elle a toujours été.

Un individu imparfait, avec ses failles et ses faiblesses qui font aussi sa personnalité.

C’est un instant grave et une prise de conscience salvatrice.

Cette personne n’a rien d’exceptionnel, en revanche, l’amour et l’énergie

Investies dans ta relation font que ça la rendait unique. Quelle magie ! 


La puissance de l’amour est d’embellir les personnes.

Quand tu es émotionnellement attaché, tu ne regardes pas que la personne,

Tu admires un autre toi avec tes propres espoirs,

Toutes tes aspirations, tes sentiments projetés sur ce miroir.

Ton affection qui amplifie ses qualités, éclipse les quelques défauts et différences qui pourraient te froisser.

C’est comme si tu lui projetais une bienveillante et affectueuse lumière qui la fait briller.

Mais quand cette lumière se floute, quand ce lien émotionnel se désagrège, la noirceur finit par se pointer.

Les ombres naissent, et avec elles, tous ces à-côtés qu’on avait choisi de se moquer.

Ce n’est pas que la personne n’avait plus aucune valeur, qu’elle n’a pas comptée.

C’est seulement que ton regard s’est transformé. Tu la vois enfin libérer des émotions qui masquaient ta vision, avec lucidité.

Tu comprends alors que c’est toi seul, avec ton amour, ton énergie qui autour de toi élève les êtres.

C’est toi seul qui les apprêtes de cette beauté qu’ils ne possédaient pas, peut-être ?


Cet apprentissage est libérateur. Il te redonne ton pouvoir. Tu comprends enfin que ce n’est pas cette personne qui était si spéciale.

C’est ta dimension d’amour et de richesse que tu as à donner. Tu as le pouvoir de créer et donner du sens dans tes relations, avec ton énergie impériale.

Cette expérience est salvatrice et est une indubitable leçon de vie.

L’amour que tu donnes a une énorme valeur, elle a son prix.

Cet élan transforme une vulgaire relation en un truc insolite, exceptionnel.

Alors si une relation se termine, s’achève d’une manière inhabituelle

Ne reste pas sur l’échec, sur la perte de ce lien émotionnel,

Mais concentre-toi sur ta capacité à donner à d’autres toute ta lumière et l’amour charnelle

Offre à ceux qui voient ton précieux cadeau, qui peuvent l’honorer et le valoriser.

Tu as grandi. Tu as évolué. Tu vois la vie avec transparence et maturité.

Chemine sur la voie tracée qui guide ces valeurs dans les 2 sens.

Où l’énergie est reçue et donnée avec autant d’intensité sinon ce ne serait que non-sens

En fait, la magie montre que ce qui a été le plus extraordinaire

Ce n’était pas la personne que tu cherchais tant à aimer, mais c’était bien toi p’tit père !




samedi 4 janvier 2025

CORPS A CORPS


J’aime parcourir ce corps que j’adore

En quête du plus beau des joyaux, du véritable trésor

Etre sous le charme d’un filtre d’envoutement qui séduit

Par ce corps si joliment sculptées, cette plastique si jolie

Une morphologie aux formes si pures

Qui ne peut que tirailler mon âme à la luxure

Alors forcément que je ne peux que m’abandonner au péché

Dès lors que je te vois complètement dénudée


Toutes ces lignes de ta nuque à la courbure de tes seins

En descendant par la chute de tes reins

Ne sont que des voies de passage pour retrouver tes lèvres douces et humides

Et ton rubis caché sous ce capuchon qui n’est plus si candide

Je suis tel un ours qui trouve son pot de miel

Je me lèche les babines tel un animal sensoriel

La bête reconnait entre toutes les effluves de ton corps

Cette senteur sucrée parsemée de secrètes fragrance d’Amor


Quand tes cuisses s’écartent pour ouvrir l’accès à ce sillon originel

Jailli de cet antre ce feu orgasmique qui tel un appel

Déclenche de longues étreintes passionnelles

Qui unit nos 2 corps en une fusion perpétuelle

Pour encore une fois te faire gémir

Te voir jouir jusqu’à mon dernier soupir





mercredi 1 janvier 2025

L'ABSENCE


Que reste-t-il d’un cœur qui a pris ses quartiers d’hiver ?

Où l’absence de l’être aimé est tellement sévère

Que chaque jour passé je rêve de ta présence

Alors que cette cruelle réalité me montre ton absence


Le désenchantement s’infiltre peu à peu en moi

Et me plonge dans un grand désarroi

Depuis que tu as laissé en partant la place au vide

Il me reste un manque, une blessure béante et fétide


J’erre dans la tourmente du couchant de la nuit noire

Dans l’illusion de ta présence qui se présente à moi chaque soir

Mes rêveries se perdent alors dans les méandres d’un passé

Pour trouver ce que j’ai gâcher et si je peux l’effacer


Je perçois encore ton doux accent à prononcer mon nom

Ton souvenir m’accompagne tel un écho à l’agonie inachevée

Alors que t’es partie sans un aurevoir ou un juron

Reste mon cœur vidé, asséché 


Que l’amour peut être parfois douloureux à prendre certains détours

Quand il fait souffrir l’âme d’un admirateur langoureux

Peut-être nous recroiserons nous un autre jour ?

Qui peut savoir ce qu’il peut subvenir d’un cri silencieux ?




DIVINE FEE LATION

Posé tranquille devant la TV, tu t’assieds à mes côtés Et ta main vient caresser mon sexe qui se met à bander Tu dézippes mon jean, extirpes...

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