Vu l’enthousiasme prononcé on pourrait se poser la question
De savoir si nous sommes bien en campagne pour cette élection
De miss France ? Non bien sûr, elle, elle a toujours son audimat. Je parle de la présidentielle
On nous dit que cette élection est plombée par des facteurs conjecturels
On te rabâche que c’est la faute au covid et cette longue pandémie
Puis que c’est la faute à la guerre en Ukraine et le retour d’anciens ennemis
C’est vrai que ces événements accaparent tout le champ médiatique
Alors au milieu de tout cela, comment parler politique ?
Et en même temps, comment mobiliser les électeurs ?
Qui pour la plupart s’abstiendront ou iront voter à contre-cœur
Faute de campagne, faute de programme, faute de lassitude
Faute de découragement, faute de mensonges, faute d’incertitude
Et puis, on a déjà, paraît-il, un président, notre chef de guerre autoproclamé
Alors plus besoin de perdre son temps en tristes débats conflictuels télévisés
Il semblerait que ce soit l’abstention, qui, dans cette arène
Siège pour un moment sur le trône suprême et devienne la reine
Pauvre France sans propositions, sans idées qui est en phase d’effondrement
Alors que la colère gronde et que montent les mécontentements
Qui parle d’écologie ? D’inégalités ? Pourtant sujets principaux des français aujourd’hui
A la place, petites phrases et écharpement de nos candidats qui génèrent colère et ennui
Le débat public argumenté s’est vu transformé en procédé machiavélique
Quelle est belle notre république !
Même des spécialistes indépendants avertis et visionnaires
Disent que la France a tout d’une république bananière !