Sur le sommet des montagnes, là où le vent vient te cingler
Je suis un être rigide dans un corps complètement gelé
Cette affreuse masse de terre et de glace
Immuable dans sa constance qui ne bouge pas de sa place
Véritable bloc de pierre figé dans ses pensées
Avec ces débâcles amoureuses, mon cœur en est resté gelé
Même le soleil ne parvient à fondre ma glace
Aucun de ces rayons ne vient réchauffer
Ne serait-ce qu’une bonne pensée
Comme si tout s’agglutine et s’englace
Etre mort, être froid
Je ne manque pas de sang-froid
Mais en moi ce sang mauvais se répand
Me conquière à mes dépend
Tombe la neige…
Toutes les peines ont leurs lots de cortèges
A force de croiser imbéciles et idiots de ce monde
Je suis rejeté comme la saison hivernale moribonde
Alors je reste sur mes cimes enneigées
Loin de ce monde sans émotion, esseulé