mercredi 31 mars 2021

"POUR S’ELEVER, IL FAUT D’ABORD DESCENDRE EN SOI" Voltaire

Des brindilles, des herbes sèches, du bois et du feu

Et qu’apparaissent ces flammes, ce point refuge lumineux

Qui réconforte et réchauffe au milieu de la nuit

Que ta lumière se sexualise en mâle qui donne vie

 

Car le feu est une agitation thermique, un échauffement

La lueur de la flamme monte en l’air, elle est érection !

C’est un ballet de bûches échauffées, de corps en friction

Qui se mêlent en caresses, baisers, coïts ! Quel embrasement !

 

Le feu est outil de sublimation, de purification

Et aussi rite d’initiation chamanique voire d’adoration

Sa colonne de feu telle l’axis mundi

Monte verticalement entre terre et ciel et te dit, tu es ici

 

Le foyer s’alimente lentement, tranquillement, sereinement

Et tout ce que tu lui donnes disparait presque intégralement

Où est parti l’objet incinéré ?

Parti en fumée !

 

Il ne te reste qu’un tas de braises qui s’éteignent doucement

Laissant un tas de cendres comme modeste effacement

Tu es né poussière

Et tu retourneras poussière




vendredi 26 mars 2021

AMOUR A DISTANCE

Apprendre à t’aimer à distance

En secret et en silence

Te regarder devenir femme subtile

Et non pas versatile

 

Se faire tout petit

Devant ta présence merveilleuse

T’écouter, ne pas te déranger, oh princesse éveilleuse

Qui me bouleverse et me subvertit

 

Et pourtant tu en aimes un autre

Je le vois, je te regarde

Et je reste muré comme dans le silence d’une prière d’apôtre

A trop aimer, ai-je trop baissé ma garde ?

 

Mon amour se vit dans le silence

Dans sa discrétion intime et dans sa distance

Alors quand tu es là je suis un homme comblé pleinement épanoui

Mais une fois partie, je retrouve mon cœur meurtrit, mon âme endolorie

 

Peut-être est-ce ce côté gémeaux joueur

Qui n’a pas pris ce qu’il pouvait avoir en prétextant de stupides peurs

Mais je t’aimerai toujours clandestinement en silence

Sans attente et sans ambivalence



vendredi 12 mars 2021

DIVINE PRIERE IMPLORANTE

Sollicite-moi, réclame-moi les caresses que veut ton corps

Que je décèle dans ton regard, dans le sourire de tes yeux ce mot encore

Et je te ferais cadeau du contact de mes doigts, de ma langue, de mes lèvres

Tu es mon sublime ouvrage qui aurait pu être monté par les meilleurs des orfèvres

 

Le désir s’accroit quand l’effet se recule dirait Corneille

Dans un formidable kakemphaton qui me fait encore réfléchir

Mais entendre tes soupirs, voir tes yeux se fermer, n’est que pure merveille

Quand tu te fais prendre par les remous de ces douces ondulations de plaisir

 

C’est juste là dans ces précieux moments de bonheur

Que tu as l’impression de baigner dans un bien-être de sérénité

Vivre au milieu de ses plaisirs et s’y abandonner

Se détacher du temps, lentement avec douceur …




M. PARK

C’est insidieusement, à pas de velours qu’il a fait son entrée Lentement, il s’est installé pour venir l’emporter Dans l’ombre des petits ri...

Ceux que vous semblez le plus apprécier