lundi 26 juillet 2021

VIOLENCE CONJUGALE


Tu lui as offert ton corps et par amour tu pensais que presque tout était permis

Et pourtant avec ces années passées tu n’as récolté que douleur, mensonges et ennuis

Tu lui as confié tous tes secrets, tu lui as ouvert en grand ton cœur

Et tu n’as écopé que d’une insidieuse peur pleine de rancœur

Tu pensais tourner la page, construire une belle et vraie histoire

Et tu as hérité ces sentiments de honte, d’abandon et de désespoir

Tu pensais pouvoir t’amuser, vivre, avoir trouvé la belle vie

Et maintenant tu glanes les réponses à la question qui je suis

Tu croyais monter au 7eme ciel, toucher les étoiles et même krypton

Et tu recueilles le poids de ses mensonges qui te font accoster le bas fond

Tu ne sais plus s’il faut encore aimer et oser pardonner

Et tu écopes d’un mal sournois qui te broie à force de l’avoir idolâtrer

Tu aimerais effacer ces traces physiques et psychologiques bien ancrées

Et tu recueilles encore sous des cris sourds des yeux rougis et mouillés

Tu sais qu’il te faut partir et pour cela couper ce lien

Et tu glanes ces consternantes requêtes et son répugnant chagrin

Tu te remémores le jeu de ses caresses, de sa première tendresse

Et tu rabiotes sous les coups reçus ces stupides souvenirs de fausse délicatesse

Tu te souviens bien plus à présent des silences, des souffrances dans le fond de ta cruelle obscurité

Et tu ramasses le ticket de ta peine endurer. Pauv’ mec déchu, l’as-tu vraiment aimée ?





samedi 17 juillet 2021

QUIZZ ANIMAL


Tu es là, je t’ai vu

Me voilà à l’affût

Toi l’animal fin et gracieux dans ta robe brun clair

Tu es un petit herbivore plutôt sédentaire

Qui reste dans ses quelques dizaines d’hectares, sa zone territoriale

Où l’expérience est acquise normal, c’est ton aire vital

Je t’observe silencieux à l’orée du bois

Et quand tu cries de manière forte, brève et répétée on dit que tu aboies !

Pourtant tu es un ruminant qui broutes les herbages

Abroutis les bourgeons, es amateur de feuilles et de broussailles dans les bocages

Le plein été est ta période de rut

Et tu n’hésites pas à courir toute la nuit pour remporter la lutte

Mais comme la femelle dispose d’une ovo-implantation différée

Ta gestation ne commence qu’en début d’année

Pour mettre bas comme toutes les autres femelles en mi-juin

Avec le phénomène de la synchronie des naissances et c’est le jeune faon qui survient

De dos pour te reconnaitre c’est assez facile, tu n’as pas de queue, drôle d’histoire

Mais sur ta fesse tu portes ce qu’on appelle une roze ou miroir

C’est une zone de poils jaune en été, blanc en hiver, tel un tablier de sapeur

Qui pour la femelle prend la forme d’un cœur

L’empreinte des sabots que tu laisses est très caractéristique et aisée à déchiffrer

Des éponges courtes et deux pinces étroites plus ou moins arrondies avec l’âge et allongées

Le mâle porte des bois qui tombent en automne et quand tu les trouves c’est un bonus

De la famille des Cervidées, on t’appelle Capreolus

Brocart pour le mâle ou chevrette pour la femelle, tu es le chevreuil




dimanche 4 juillet 2021

MONDE POURRI


"Homo homini lupus est", l’homme est un loup pour l’homme


Locution latine à vision plutôt pessimiste de la nature humaine

L’éducation de ces bons sauvages semble avoir été vaine

Tant reste encore en ces temps ce triste syndrome

Honte à nous pour ses pauvres loups, qui au moins ne se bouffent pas entre eux

Pauvre canidé humanoïde devenu fou en ayant perdu ces crocs et son franc-jeu


L’homme-loup est devenu bien inoffensif à présent

Il n’a plus son mordant d’antan

Il gueule bien de temps en temps

Mais ça reste dans le vent

Juste parfois pour revendiquer quelques droits

Quand au fond de lui il retrouve encore la foi


Ou est-ce les réminiscences d’un passé de survie

Un souvenir imprécis d’un rappel à la vie

Pour ressentir les battements de son cœur

Dans un monde qui se gargarise de ses peurs

Tout en se laissant berner par tous ces leurres

Quand tu crois que ces gens sont bons et que tu es des leurs


Mais tu sais qu’ils ne sont pas bons, ni gentils

Qu’ils sont gorgés de désirs, d’envies

Ces bêtes frustrées, bridées, administrées, domptées

Et pour mieux contrôler la meute qu’est-ce qu’on leur a donné ?

La télé et sa téléréalité, internet et ses influenceurs à succès

Plus besoin de saines lecture, au loin nos rêves désuets


Maintenant tout ce qui n’est pas à portée d’un clic

Dévient vite périmé, suranné, archaïque

Tout doit aller très vite. C’est le temps du boulot-télé-dodo

Gérer sa carrière en espérant des hauts

Mais tu en tombes souvent bien bas

Ce sont les ressources humaines qui la gèrent au rabais pour toi


Tu cherchais une vie saine, dans un corps sain

Une vie sociale avec la sincérité de bonnes relations entre voisins

Tu croyais au régime bio, aux produits diététiques

On t’apporte une malbouffe, une restauration rapide c’est moins éthique !

On t’a apporté la fête, les rassemblements publiques festifs

Pour stimuler ta consommation sur le territoire sous l’égide du collectif


Tu cherchais l’amour passion

On t’a apporté la déception et la trahison

Tu voulais cette rencontre durable, saine et sincère

Tu as le coup d’un soir, la rencontre éphémère

Tu rêvais d’une famille forte, heureuse et unie

Tu as gagné le divorce, la garde partagée, la famille désunie


On t’a vanté les valeurs de l’éducation nationale

La réussite pour tous quelle que soit ton milieu social

Tu avais soif d’apprendre sur tout et n’importe quoi

Et tu as plutôt eu sur rien, ce n’était pas pour toi

On ne t’a pas fait aimer l’histoire ni la littérature

Qui pourtant expliquent toutes ces forfaitures


Adieu le gout de l’effort

On ne le retrouve même plus dans le sport

Tout part à la dérive, à vau l’eau

L’homme est devenu un beau salaud

Avec un sens aigu de l’oubli

Il ne pense plus, il n’aime plus c’est fini


Ils se bouffent juste entre eux, ces gens en fiers vaniteux

Deviennent égoïstes dans leur propre milieu

Plus personne ne s’aide, s’entraide

Même simplement se sourit … pauvres bipèdes

La méfiance envers l’autre

Résulte de la peur d’eux-mêmes vu dans cet autre


Même toutes ces religions qui prônent l’amour comme refouloir

Se noient dans leurs guerres et le sang versé au pied de leur tour d’ivoire

Liberté j’écrirai ton nom sur les sentiers éveillés

Tu parles ! On s’est bien fait berner, voir même niquer !

Concept qui après avoir été épuisé

S’est bien fait délaver, dépecer, tuer


Dégouté de cette époque où tu n’es plus libre de t’exprimer

Avant d’avoir écrit un mot ou parlé, tu es déjà catalogué, condamné

Je ne fais plus que grogner et hurler les jours de pleine lune

A remâcher, ressasser dans mon esprit mes rêves de fortune

A trop ouvrir les yeux, mon cœur s’est trop blessé

Dans ce monde pourri à quoi bon exister ?




vendredi 2 juillet 2021

OH PHALLUS

Quelle étrange impression

Quand tu surfes entre rêve et réalité

Et qu’à travers tes yeux fermés

Tu ressens la moindre des sensations

Quand remonte entre tes jambes ouvertes

Une douce ondulation qui met tes sens en alerte

C’est une main qui caresse ton sexe pointant

Qui l’attrape et l’enserre gentiment

En lui exerçant de doux et tendres va-et-vient

Hummmm comme c’est divin

Quand on est pris aux pièges de ces douces caresses

Faites toutes en souplesses et finesses

Toujours les yeux clos je me régale, je me délecte

Alors que la prise se fait plus franche et directe

L’acte est plus énergique, l’envie plus généreuse

Le désire plus hardi, l’empoignade plus vigoureuse

Chaleur humide à présent

Une langue émérite titille mon gland

Puis c’est une bouche sensuelle animée

Qui glisse sur ma hampe érigée

Ce n’est plus un état irréel

C’est bien une sensation factuelle

Alors j’ouvre mes yeux et je te vois à l’ouvrage

Bientôt sera le temps du soutirage

Alors ma déesse de l’amour, ma divine

Gorge-toi bien de ma pine !




M. PARK

C’est insidieusement, à pas de velours qu’il a fait son entrée Lentement, il s’est installé pour venir l’emporter Dans l’ombre des petits ri...

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