vendredi 26 août 2022

DESILLUSION


Un premier regard qui laisse présager une attirance sous cet air de jolie rebelle

Et tu deviens en un instant la femme que je trouve particulièrement belle.

On devine vite à ton attitude, une personne élégante, un être malicieux

Qui faut l’avouer a le don de me réveiller et me rendre heureux.

Tu dégages en effet dans l’air

Tes molécules de bonheur qui se distillent dans mon atmosphère.

Il n’y a qu’à te frôler et te suivre

Pour que tes phéromones m’enivrent.

J’aspirai à croire que tu étais l’élue de mon cœur

Par ce chamboulement de tous mes neurotransmetteurs.

D’un rien tu réveillais ce monde longtemps plongé dans la torpeur

Tout s’illuminait autour de toi, ta lumière désagrégeait ces vieux amas de noirceur.

Telle une danse chamanique

Une transe hypnotique.

Tu me donnais ce que mon futur espérait de délicieux

Une histoire forte et simple pour être à nouveau heureux, amoureux.

Ai-je trop effarouché ces mystères du désir ?

Pour que la lumière se soit éteinte comme le courant d’air qu’on ne peut saisir

Mais que l’on ressent face au miroir de soi-même en douce torture

Qu’on projetterait dans un incertain futur.

J’ai failli dire les mots longtemps retenus et jouer tapis

Alors que je n’avais décidément rien compris.

Je ne suis plus fait pour l’amour qu’on veut faire rimer avec toujours.

C’est la rancœur d’un cœur qui plonge davantage dans le désamour.




5 commentaires:

  1. molécules, phéromones, neurotransmetteurs... Tu n'aurais pas fait de la biochimie, par le plus grand des hasards ?

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    1. Mais dis-moi Bibison, tu m'as l'air bien informé ?!

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    2. j'ai squatté des amphis, l'air hagard par hasard.

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    3. A reluquer les nichons de Valérie et son pétard en faut scribouillard ...

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    4. Je n'ai plus la mémoire des noms, à mon âge, seulement des formes...

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Vous avez la parole ...

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