Tu es là, je t’ai vu
Me voilà à l’affût
Toi l’animal fin et gracieux dans ta robe brun clair
Tu es un petit herbivore plutôt sédentaire
Qui reste dans ses quelques dizaines d’hectares, sa zone territoriale
Où l’expérience est acquise normal, c’est ton aire vital
Je t’observe silencieux à l’orée du bois
Et quand tu cries de manière forte, brève et répétée on dit que tu aboies !
Pourtant tu es un ruminant qui broutes les herbages
Abroutis les bourgeons, es amateur de feuilles et de broussailles dans les bocages
Le plein été est ta période de rut
Et tu n’hésites pas à courir toute la nuit pour remporter la lutte
Mais comme la femelle dispose d’une ovo-implantation différée
Ta gestation ne commence qu’en début d’année
Pour mettre bas comme toutes les autres femelles en mi-juin
Avec le phénomène de la synchronie des naissances et c’est le jeune faon qui survient
De dos pour te reconnaitre c’est assez facile, tu n’as pas de queue, drôle d’histoire
Mais sur ta fesse tu portes ce qu’on appelle une roze ou miroir
C’est une zone de poils jaune en été, blanc en hiver, tel un tablier de sapeur
Qui pour la femelle prend la forme d’un cœur
L’empreinte des sabots que tu laisses est très caractéristique et aisée à déchiffrer
Des éponges courtes et deux pinces étroites plus ou moins arrondies avec l’âge et allongées
Le mâle porte des bois qui tombent en automne et quand tu les trouves c’est un bonus
De la famille des Cervidées, on t’appelle Capreolus
Brocart pour le mâle ou chevrette pour la femelle, tu es le chevreuil
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