Des brindilles, des herbes sèches, du bois et du feu
Et qu’apparaissent ces flammes, ce point refuge lumineux
Qui réconforte et réchauffe au milieu de la nuit
Que ta lumière se sexualise en mâle qui donne vie
Car le feu est une agitation thermique, un échauffement
La lueur de la flamme monte en l’air, elle est
érection !
C’est un ballet de bûches échauffées, de corps en friction
Qui se mêlent en caresses, baisers, coïts ! Quel
embrasement !
Le feu est outil de sublimation, de purification
Et aussi rite d’initiation chamanique voire d’adoration
Sa colonne de feu telle l’axis mundi
Monte verticalement entre terre et ciel et te dit, tu es ici
Le foyer s’alimente lentement, tranquillement, sereinement
Et tout ce que tu lui donnes disparait presque intégralement
Où est parti l’objet incinéré ?
Parti en fumée !
Il ne te reste qu’un tas de braises qui s’éteignent
doucement
Laissant un tas de cendres comme modeste effacement
Tu es né poussière
Et tu retourneras poussière
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