mercredi 31 mars 2021

"POUR S’ELEVER, IL FAUT D’ABORD DESCENDRE EN SOI" Voltaire

Des brindilles, des herbes sèches, du bois et du feu

Et qu’apparaissent ces flammes, ce point refuge lumineux

Qui réconforte et réchauffe au milieu de la nuit

Que ta lumière se sexualise en mâle qui donne vie

 

Car le feu est une agitation thermique, un échauffement

La lueur de la flamme monte en l’air, elle est érection !

C’est un ballet de bûches échauffées, de corps en friction

Qui se mêlent en caresses, baisers, coïts ! Quel embrasement !

 

Le feu est outil de sublimation, de purification

Et aussi rite d’initiation chamanique voire d’adoration

Sa colonne de feu telle l’axis mundi

Monte verticalement entre terre et ciel et te dit, tu es ici

 

Le foyer s’alimente lentement, tranquillement, sereinement

Et tout ce que tu lui donnes disparait presque intégralement

Où est parti l’objet incinéré ?

Parti en fumée !

 

Il ne te reste qu’un tas de braises qui s’éteignent doucement

Laissant un tas de cendres comme modeste effacement

Tu es né poussière

Et tu retourneras poussière




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous avez la parole ...

M. PARK

C’est insidieusement, à pas de velours qu’il a fait son entrée Lentement, il s’est installé pour venir l’emporter Dans l’ombre des petits ri...

Ceux que vous semblez le plus apprécier