Que reste-t-il d’un cœur qui a pris ses quartiers d’hiver ?
Où l’absence de l’être aimé est tellement sévère
Que chaque jour passé je rêve de ta présence
Alors que cette cruelle réalité me montre ton absence
Le désenchantement s’infiltre peu à peu en moi
Et me plonge dans un grand désarroi
Depuis que tu as laissé en partant la place au vide
Il me reste un manque, une blessure béante et fétide
J’erre dans la tourmente du couchant de la nuit noire
Dans l’illusion de ta présence qui se présente à moi chaque soir
Mes rêveries se perdent alors dans les méandres d’un passé
Pour trouver ce que j’ai gâcher et si je peux l’effacer
Je perçois encore ton doux accent à prononcer mon nom
Ton souvenir m’accompagne tel un écho à l’agonie inachevée
Alors que t’es partie sans un aurevoir ou un juron
Reste mon cœur vidé, asséché
Que l’amour peut être parfois douloureux à prendre certains détours
Quand il fait souffrir l’âme d’un admirateur langoureux
Peut-être nous recroiserons nous un autre jour ?
Qui peut savoir ce qu’il peut subvenir d’un cri silencieux ?
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