Vile addiction, quand tu nous accapares
Trop ostentatoire, tu m'étrangles, tu m'enterres et d'emmerdes tu me pares
J'aimerais pourtant pouvoir m'en délier et me délivrer
Reprendre mes saines activités et surtout ma liberté
Juste s’autoriser de boire jusqu’à plus soif de l’eau ou du café,
Mais chère dépendance tu es là, tu me ligotes, me garrottes, m’étreins
Un verre d’alcool, puis un autre et encore un autre pour se sentir bien
Et cruel demain, où tu sais qu’il te faudra augmenter la dose pour te sentir grisé
Même gauche, tu penses pouvoir marcher droit comme c’est bien
Pour faire semblant d’être là, enjoué et badin
Mais à chaque jour qui passe, de guerre lasse
Tu entrevois peu à peu la mort qui attend juste que tu te ramasses
Dur et lourd combat qu’il faudrait mener pour se ranimer à la vie
Retrouver des plaisirs sains pour ne plus copiner avec l’ennemi
Dire adieu à ces beuveries éthyliques pour retrouver quiétude et sérénité
Et avec un tel sacrifice, peut-être qui sait ressusciter !
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