Sous les trombes d’eau du soir
Et la nuit se colorant d’encre noir
S’invitent les ténèbres
Ciel chargé d’électricité
Que sonne le crépuscule de l’instabilité
De ce monde faisant son éloge funèbre
Violentes bourrasques annonçant l’orage
Est-ce de là-haut le cri d’un Dieu
A travers ce vent tempétueux
Venu nous faire la disgrâce de nos faveurs sous ombrage
Ou les lamentations de nos anges gardiens
Peinés, dépités de notre ridicule quotidien
Voilà qu’arrive le tonnerre
Déchainement, coup de foudre, éclairs
Danse des éléments pour nous illuminer
Et tenter d’électriser nos cerveaux lobotomisés
De ces Homo sapiens surfaits et présomptueux
Devenus bien trop orgueilleux
Rage de l’orage
Voulant nettoyer nos trop fréquents outrages
Il se joue de nos consciences
De notre insolente mésintelligence
Eclair lumineux venant se ficher dans notre cœur
Electrochoc délivrant de l’immanente torpeur
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