Cœur aussi lourd qu’un granit de pierre tombale
Esprit à la dérive, âme en peine comme c’est d’un banal …
Et pourtant, parfois on éprouve en soi l’idée d’une échappatoire,
Afin d’épurer et nettoyer cette affection via un modeste déversoir.
Comprendre ce corps perclus de douleurs,
Et ce cerveau baigné dans sa douce langueur.
Accablé par cette triste solitude,
Qui telle une drogue est pure assuétude.
Que voilà une bien triste confession,
De cet esprit embué par tant de cruelles questions.
Dans cette incapacité oppressante,
Piégée au fin fond de ces entrailles saignantes.
Serais-je donc tourmenté ? Tracassé ?
Affligé ? Voir quelque peu chagriné ?
L’angoisse se propage lentement,
Et s’insinue partout très clairement.
Restant aveugle même devant une main tendue,
Car le regard est toujours tourné vers ce passé maintenu.
Il se ressasse, il se cogite, il est toujours bien présent.
Alors ce soir, c’est un soir de sombre abattement.
Doublé par l’effet du solstice d’hiver,
Ca fera bien un pathétique classique fait divers.
Dissimuler son cœur, son mal être et cacher sa tête,
Devant la face du monde qui se prépare à la fête.
Sors un verre et bois ta golée, voilà un acte plutôt positif,
L’écriture a la vertu d’un vaccin dérivatif.
Il me faut bien le confesser,
Et continuer à écluser, alors santé !
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