Calme morbide enfermé dans un carcan de soi
La surface ne reflète pas la réalité intérieure cachée
Les tourments vécus ne parlent pas
L’intellect pose son voile pour les masquer
Plus de saines représentations élaborées par la pensée
Pas de mot, pas de phrase à énoncer
L’esprit se veut résilient, prêt à tout surmonter
Même quand il se trouve aux portes de l’enfer
Au milieu des sentiments d’une conscience émotionnelle
perturbée
Collée dans des états corporels des plus précaires
Où le moi, substrat à vocation de médiateur entre le ça et
le surmoi
Est perdu dans une intériorité reflétant son extériorité, un
non-moi
Sujet qui n’est plus face à lui-même et qui a perdu son
individualité
Dont le corps aimerait se réveiller et sortir de sa gangue
et tout fragmenter
Afin de libérer son âme de ses peines
Sortir de cette pause silencieuse qui s’égrène
Retrouver la parole à travers ces maux
Revenir à soi mot à mot
Faire face au silence qui dit tout
Pauvre fou !
La parole ? C'est quoi, ce truc ? Et pis, ça sert à quoi ?
RépondreSupprimerPeut-être ce qui donne du sens au silence?
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