samedi 30 avril 2022

MORALE NIETZSCHEENNE

Par-delà le bien et le mal

Quelle est l’origine de la morale ?

S’il y a une idée, elle est le fruit de quelque chose, elle vient bien de quelque part

La morale nous raconte donc bien une histoire

Il y a une généalogie dans cette progression

Avec un commencement et comme bien souvent c’est la religion

Monde avec un au-delà de celui qu’on vit ici

Un monde intelligible, un monde où existe ce fameux paradis

C’est plutôt dualiste dans l’approche, d’un côté on a un monde des sens, un monde matériel

De l’autre, un monde divin, un monde spirituel

Rejet du monde d’ici-bas avec ces épreuves, ces pêchers, ces difficultés

Comme si ce ressentiment l’avait condamné

Pourtant la vie qu’on vit, celle qui est vécue, c’est quoi si ce n’est un terrain d’affrontement ?

Ce sont des forces qui s’attirent, qui s’opposent, qui s’enchevêtrent, il y a un rapport de force permanent

Dans un monde qui privilégie les forts au détriment des faibles, monde de conflits

Il existe une stratégie pour s’en protéger. Créer des sanctions, des peurs, des interdits

La morale dit tu peux faire cela mais tu ne dois pas faire ceci

Ta vie est remplie de limites et d’interdits par l’existence d’autrui

Parce que cet autre est un autre à respecter dans sa dignité, dans sa vie

Je réprime alors mon animalité, mes instincts de survie

La morale, la religion sont des moyens de coexistence sociale

Fixer des limites, créer un code de conduite, vivre dans la notion de bien et de mal

Valoriser toutes les bonnes actions, ce qui est bien, ce qui est bon, ce qui est vertueux

Et dévaloriser, voir condamner, juger en jouant sur la culpabilité ce qui est mal, vicieux

Ainsi le faible dans ce règlement contrôle la force du fort et l’empêche de l’exprimer

Le faible est devenu le bon qui édicte les règles de morale de coexistence, de bonté

Les valeurs sont inversées et si tu appelles à la force tu n’es pas légitime

Le collectif a ôté l’élan vital, ce souffle qui coule dans la part de l’animal de l’homme magnanime

"Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font" et tu te retrouves cloué sur la croix

Glorifier, canoniser l’impuissance, mettre fin à son élan vital, voilà le choix

Alors que la valeur suprême serait cette volonté de puissance

Le bien, le mal ne sont pas des principes absolus, juste des valeurs humaines bénéficiaires d’une survivance

Sanctionner un homme par ces critères c’est aller à l’encontre de l’essence même de l’être humain par un certain protectionnisme

C’est rejeter sa vitalité, c’est du nihilisme

Il n’y a pas de bien ou de mal, tout cela est subjectif, variable, changeant

La valeur est sa force, sa volonté de puissance, l’action dans l’exaltation de son élan

Le faible malheureusement nie l’autre pour exister, il est dans le ressentiment, les forces mortifères

L’hypocrisie règne, la rancune et bien d’autres maux sont présents pour partir dans sa guerre

Frustré, il a un grand besoin de s’affirmer, avoir la plus grande … est un jeu

Cette morale d’esclave en fait sa faiblesse de l’homme jaloux de cet autre, envieux

Alors que le fort n’en a que faire, il n’est pas dans un rapport de réaction

Pas le besoin de prouver quoi que ce soit, le fort ne joue pas un rôle, il s’affirme de par sa position

Le surhomme se fout des jugements des autres, il n’est pas en réaction

Il assume le conflit dans une vie consciente entre destruction et construction

Il accepte la vie

Et elle joue avec lui.




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