Fallait-il vraiment que tu te déshabilles,
Pour exciter toutes mes papilles ?
Et que tu me susurres « j’en veux encore »,
Lorsque tu m’offres ainsi toute la splendeur de ton corps.
Te voir ainsi, la magie opère et le plaisir se montre incongru.
L’envie se développe honteusement et prend de l’ampleur.
Ça y ait, point de non-retour, le caprice d’Eros est mis à nu.
Voilà de quoi te mettre en appétit et apprécier cette ardeur.
Ce n’est plus le moment de prendre une pause.
Il faut à présent délivrer cette chose.
Alors libérer de toutes ces entraves, se dresse à l’air libre,
Ce fier membre gorgé de plaisir dans la moindre de ces fibres.
Tu aspires à caresser cette indécence,
Et du reste, tu ne te fais pas prier.
J’admire du reste la qualité de ta prestance
Que tu mets de ta main à l’empoigner.
Il n’y a qu’à voir dans tes yeux qui brillent
L’espièglerie de tes gestes qui te titille
Il suffit de peu, comme juste te frôler
Pour encore plus t’agacer et te faire vaciller.
Libérant les dernières résistances à tes ardeurs,
Voilà que tu passes à la vitesse supérieure.
Tu branles et caresses ce membre chéri.
Lustré, poli, je ne m’en vois que ravi !
Et ce malicieux qui frémit se trouve tout enhardi,
De s’engager fièrement entre tes lèvres.
Et par ces élans aboutis,
Nous faire connaître les premières fièvres.
Ta langue, lèche et s’enroule,
Tout en soupesant mon cornet 2 boules.
Et ce n’est pourtant pas d’une glace que tu léchouilles !
Hummm et voilà maintenant que tu gazouilles !
Alors la tentation de te posséder à mon tour m’envahie.
Et dans ce doux et délicat étui,
Progressivement je m’introduis.
Tu ne peux retenir tes premiers cris.
A l’envie, tu te cambres et tu gémis,
Sous la fougue de mes assauts répétés.
Vers le 7eme ciel te voilà transportée.
Instant béni, plaisir garanti !
Ensorcelant voyage que nos sens en partage,
Je joue de ma chorégraphie sauvage,
Pour faire exploser notre pudeur,
Et entretenir ce plaisir raffiné.
Je cesse alors un instant tous mouvement,
Toujours planté au plus profond de toi,
Pour m’enivrer de ces sensations de tes émois,
Lorsque mes allures je suspends.
Furieuse de ne plus recevoir ces ondes,
Tu me désarçonnes afin de mieux me chevaucher,
Pour une pénétration plus profonde,
Et t’empaler sans tabous sur mon totem fièrement dressé.
Tiens-toi bien à l’encolure.
Ton fier canasson commence à s’emballer,
Et tu ne pourras plus t’empaler.
Car à force, il commence à perdre toute notion de mesure !
La jouissance longtemps captive finit par exploser.
Dernières décharges, les corps sont comblés, apaisés.
Fin de la partie, en termes d’échec, c’était le parfait coup fatal
Et celui-là, il sera noté dans les annales !