Est-ce cette époque qui nous matraque de tant de jugements
Ou chacun détaille, scrute, ragote, analyse l’autre sans bienveillance ?
Concentrant en un seul regard, toute une série de sentences
Le coup d’œil se posant, impitoyable, piquant, coupant
Le jugement, tel un lourd fardeau à porter
Nous séquestre dans des cellules, nous met sous clef
Il nous dépossède de notre liberté d’être
Qui nous accule à nous travestir, nous camoufler, à paraître
Pourquoi tous ces jugements précipités
Qui nous emprisonnent dans nos préjugés ?
Ne devrions-nous pas nous libérer de notre camisole
Apprendre à nous connaître au lieu d’avoir toutes ces discussions frivoles
Le jugement est une lourde épée à double tranchant
En effet, elle blesse autant celui qui juge que le jugé
Car au travers de la relation, chaque moment, chaque instant
Eclipse la vérité réprimée qui est digne d’être considérée
Voyons au-delà des apparences et osons briser les chaînes du jugement
Qui nous limite dans nos mouvements intellectuellement parlant
Cette triste prison de l’esprit met trop en avant l’échelle de valeur
Libérons-nous de cette contrainte afin d’épouser toute la diversité avec ferveur
N'Émettre de jugement que contre les juges-arbitres qui nous volent des victoires, telle est mon unique liberté que je me permets...
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