Jeter le manche après la cognée
De tous, des siens, te sentir comme dépossédé
Alors vers qui tendre la main quand tu en aurais besoin
Quand tu préfères t’isoler et ruminer seul dans ton coin
Habillé de tes vêtements qui te portent depuis tant d’années
Tu fais pâle figure dans ce monde à top models et défilés
Sous tes haillons, tu pourrais quémander de ta main quelques
sous
Mais tu vivrais cela comme un affront, un dégout
Tu ne demandais pourtant pas grand-chose dans cette vie
Mais d’elle tu n’en connais qu’une pâle copie
Et dans les bas-fonds du soir tu la revisites au whisky
Pour repousser au loin tes ruminations et tes ennuis
Tu n’es qu’un pauvre mec ruiné, vêtu de sa tristesse
Qui n’a pas vu passer les années dans la joie et les folie
de jeunesse
Tu t’es juste pris dans la gueule les pièges, bourbiers et
duperies
D’un drôle de karma qui se joue de toi, alors tu erres dans
la nuit
Histoire d’une vie sans garantie de sécurité et de stabilité
Tu finis seul sans éprouver la moindre émotion, comme vidé
Il te reste la tendresse de l’alcool comme reflet de ce
monde puant
Qui délaisse ses frères, alors on noie dans un verre ses
affres et tourments
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