Silence dans le repos et dans sa pleine présence à soi-même et tu es quiétude
Silence dans les projections des soucis et de faux possibles et tu es inquiétude
Il est aussi soupir, pause, vide qui procure une plénitude sidérale
Quand à nos oreilles il est douce suspension dans un silence musical
Le silence existe par ailleurs dans une certaine dualité
Voir une certaine opposition ou diversité
Dans la nature accueillante il m’est apaisant
Pour certains au milieu de ces grands espaces il peut être effrayant
Que serait un discours ou un texte sans ces silences, ces blancs ?
Charabia incompréhensible, inaudible, inexpressif, insignifiant
Et pourtant l’absence de parole apporte du signifiant et est très parlant
C’est l’aposiopèse ou notre expression est comme en suspend. Qui ne dit mot consent !
Que dire d’un silence méprisant qui en dit plus long dans la communication
Que tout un discours distribué sans interruptions.
Pourtant c’est la parole qui accorde une valeur au silence qui s’impose
Philosopher c’est se dégager des mots pour aller aux choses
A l’heure du profond minuit, Zarathoustra proclame : « Silence ! Silence ! On peut entendre maintes choses qui n’ont pas le droit de se faire entendre de jour » Nietzsche.
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