Il y a bien longtemps, je fus un gland. Et puis j’ai grandi, forci du tronc.
On me nomme Quercus robur, le roi des forêts ! Mais le
roi est saule et pleure ce soir.
Séquoia le problème ? Et bien je sens un certain mélèze
dans notre société actuelle.
On m’a éduqué dans un monde houx on serait tous frêne. Mais
ce monde n’est que violence, forêt désenchantée !
Pas besoin de regarder de cyprès la TV ni changer de chêne,
ou de faire semblant d’être dur de la feuille.
On entend encore des slogans du genre les érables dehors,
alors qu’ils furent accueillis presque branches ouvertes parce qu’on ne voulait pas
d’un certain bouleau.
J’en tremble de voir des jeunes taper du flic peau d’ébène
ou pas.
C’est pourtant la même sève qui coule dans notre corps. Nous
sommes tous issu de la même souche.
Thuya vu que du feu à cette violence qui s’est installée
doucement.
Je ne manque pas de souplesse, mais ça ne me fait pas
peuplier de rire tout ça.
Les ormes de ce pays sont-ils vraiment dans un monde
d’égalité, de fraternité, de liberté ?
Avons-nous pécher pour en arriver là ? Sommes-nous
trompés de clé de saule sur la partition de la vie ?
Peut-être suis-je trop noyer par ces questions qui me
taraudent comme le capricorne ?
Mais je n’aime pas être pris pour une pomme et encore moins
pour un gland, j’ai grandi depuis ! Et ce n’est pas pour autant que je
ferais le poirier, je suis bien trop ancré par mes racines. C’est juste que ça
me casse les noisettes !
En tout cas, je ne mange pas de ce pin là et préfère rester
sous le charme simple mais réel de mère nature.
Nous avons encore le choix de pouvoir changer ce monde.
Comme on la fait entre la tétine et le téton avant que ça ne s’achève entre le
chêne ou le sapin ! Brisons un peu nos chênes vieille branche !
If suffit, il y en a assez ce soir, il est l’heure d’aller
boire mon tilleul. Je vous laisse avec mon ami Sénèque :
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