C’est le genre de virée nocturne fatale
Quand le sentiment d’abandon et de douleur serre ton cœur
Et que ton pauvre cerveau se colore de noirceur
Te revoilà dans les hauts et les bas d’une vie qui fait mal
Solitaire dans la solitude du noir de la nuit
Sans bruit je hurle mon affliction étouffée
Bravant cet invisible ennemi qui marche à pas feutrés
Pour sortir fier de cette affaire sans avoir fui
Et puis survient encore la survivance de nos corps enlacés
Allongés entre instants de somnolence et de succulence
Mélange de frénésie et de chaleureuse présence
Où l’union des sens efface la dualité d’une réalité
Mais dans le soir sans lune, tu restes seul
Même la pluie ne peut effacer ce passé
Qui tambourine et que t’essaies de cacher
En couchant ces mots sur papier en guise de linceul
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