Comme un joli bouquet de fleur,
L’homme est voué à disparaître en toute pudeur
Comme le papillon, l’éphémère ne fait que passer
Il ne reste qu’un instant fugitif, un moment passager
L’éphémère est fragile, tout juste provisoire
Instant fugace dans cet espace transitoire
Dans ce passage du temps présent retenu
Se trouve la complexité du temps des instants vécus
Tous ses devenirs dans ses moments de transition
Où se mêlent les aléas du cours des choses dans un instant
d’inflexion
Vie d’éphémère encastrée dans l’intervalle d’un jeu entre
continu et discontinu
Courbe tendue entre brièveté et durée plus ou moins étendue
Conscience du temps passé
Mêlée à l’inconsistance de cette pensée
Vie éphémère qui est une présence absence, un état de
mutation
Un jaillissement temporel, une explosion
Où l’on accède dignement à sa propre mort inéluctable
Aucune résistance, tout est là, spleen insaisissable
Quelle putain de musique tu nous mets là, mon bibi. J'en ai des frissons, rien d'éphémères...
RépondreSupprimerMerci à toi Bibison de m'avoir fait redécouvrir ce petit bijou. Une autre ambiance, un autre univers quelle version !
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