dimanche 20 juillet 2025

DEMESURE EN CONSONNANCE

 

Existe-t-il une personne pour comprendre

Si y’a d’ailleurs quelque chose à comprendre

Toutes ces phrases mises bout à bout qui comme une pelote

Dévide mes réflexions, obsessions ou illusions d’une pauvre tète de linotte !


Personne ne pourra donc pénétrer

Dans toutes ces arabesques d’une intransigeante vérité

Des plaisirs et fortes émotions sous les épreuves et la dureté

Qu’on se traîne depuis sa tendre enfance voir depuis tout bébé !


Personne ne sera là pour acquiescer 

D’un échappement voire d’une retraite de ces débris de mémoire en fumée

Sans aucune teinte ni couleur pour le couronnement de ces égarements

Tous diront « mon pauvre tu décabannes complet » c’est désespérant !


Alors que de mon côté je n’arrive plus à comprendre personne

Leur quête des choses futiles et illusoires en moi ne résonne 

Ou même entendre geindre leur ignorance

Stupide appauvrissement de leur réalité d’existence !


Tout seul à travers des hauts et des bas selon mes propres expériences

Juste avec sa propre connaissance pour illuminer un tant soit peu sa conscience

Alors une fois arrivé au sommet sur les hauteurs de ces éblouissantes cimes

Se surprendre encore à gouter à cette magie alchimique cachée derrière ces rimes !




vendredi 6 juin 2025

ORAGE

Sous les trombes d’eau du soir
Et la nuit se colorant d’encre noir
S’invitent les ténèbres
Ciel chargé d’électricité
Que sonne le crépuscule de l’instabilité
De ce monde faisant son éloge funèbre

Violentes bourrasques annonçant l’orage
Est-ce de là-haut le cri d’un Dieu
A travers ce vent tempétueux 
Venu nous faire la disgrâce de nos faveurs sous ombrage 
Ou les lamentations de nos anges gardiens
Peinés, dépités de notre ridicule quotidien

Voilà qu’arrive le tonnerre
Déchainement, coup de foudre, éclairs
Danse des éléments pour nous illuminer
Et tenter d’électriser nos cerveaux lobotomisés
De ces Homo sapiens surfaits et présomptueux
Devenus bien trop orgueilleux

Rage de l’orage
Voulant nettoyer nos trop fréquents outrages
Il se joue de nos consciences
De notre insolente mésintelligence
Eclair lumineux venant se ficher dans notre cœur
Electrochoc délivrant de l’immanente torpeur



dimanche 25 mai 2025

ACCOUTUMANCE


Vile addiction, quand tu nous accapares
Trop ostentatoire, tu m'étrangles, tu m'enterres et d'emmerdes tu me pares
J'aimerais pourtant pouvoir m'en délier et me délivrer
Reprendre mes saines activités et surtout ma liberté

Juste s’autoriser de boire jusqu’à plus soif de l’eau ou du café,
Mais chère dépendance tu es là, tu me ligotes, me garrottes, m’étreins
Un verre d’alcool, puis un autre et encore un autre pour se sentir bien
Et cruel demain, où tu sais qu’il te faudra augmenter la dose pour te sentir grisé
Même gauche, tu penses pouvoir marcher droit comme c’est bien
Pour faire semblant d’être là, enjoué et badin
Mais à chaque jour qui passe, de guerre lasse
Tu entrevois peu à peu la mort qui attend juste que tu te ramasses
Dur et lourd combat qu’il faudrait mener pour se ranimer à la vie
Retrouver des plaisirs sains pour ne plus copiner avec l’ennemi
Dire adieu à ces beuveries éthyliques pour retrouver quiétude et sérénité
Et avec un tel sacrifice, peut-être qui sait ressusciter !



SOIRÉE IMPUDIQUE

 Fallait-il vraiment que tu te déshabilles, Pour exciter toutes mes papilles ? Et que tu me susurres « j’en veux encore », Lorsque tu m’offr...

Ceux que vous semblez le plus apprécier