mercredi 20 août 2025

AU PASSÉ DÉCOMPOSÉ

 

Je pensais qu’avec toi à mes côtés, mon bonheur n’était pas compté,

Mon futur n’était pas qu’ébauché mais bel et bien tout tracé,

Et qu’il aurait été en ta présence plus que parfait.

Mais forcément, dans ces histoires de, il y avait ce mais !


Je t’ai aimé ma belle si tu savais! Je t’ai aimé d’un amour inconditionnel.

J’aurais même pu croire qu’il était fusionnel.

Quelle erreur! J’étais juste sous une emprise conditionnelle !

En prison, d’une âme en peine et d’un cœur qui se fait la belle.


C’est de cette histoire passée qui est pour moi qu’un hier, que toi, ma bien-aimée, t’as foutu le camp.

Et depuis ce jour, je vis cette douleur dans ce triste présent.

On pense que ces merveilleux projets sont des actes recognitifs,

Mais il n’en est rien, ils sont sans vie, présents comme des verbes à l’infinitif !


On peut trouver mille et un prétextes, même me trouver imparfait.

Et certaines cachées dans l’ombre d’un langage vernaculaire te diront que c’est bienfait.

Ta peine sera de gérer tes plaintes de ton cœur meurtri avec ses gémissements plaintifs.

Car ta relation à défaut d’être ancrée dans le présent, était plus basée sur un mode subjonctif !


Je reste quand même cruellement amer et nostalgique de ce passé avec ces soirées à baiser.

Passé qui aurait pu être si simple, mais qui s’est compliqué,

Passé qu’on aurait dû c’est certain mieux conjuguer.

Ce qu’il reste : un cœur cassé mis au tapis, un passé qui m’a décomposé 




dimanche 20 juillet 2025

DEMESURE EN CONSONNANCE

 

Existe-t-il une personne pour comprendre

Si y’a d’ailleurs quelque chose à comprendre

Toutes ces phrases mises bout à bout qui comme une pelote

Dévide mes réflexions, obsessions ou illusions d’une pauvre tète de linotte !


Personne ne pourra donc pénétrer

Dans toutes ces arabesques d’une intransigeante vérité

Des plaisirs et fortes émotions sous les épreuves et la dureté

Qu’on se traîne depuis sa tendre enfance voir depuis tout bébé !


Personne ne sera là pour acquiescer 

D’un échappement voire d’une retraite de ces débris de mémoire en fumée

Sans aucune teinte ni couleur pour le couronnement de ces égarements

Tous diront « mon pauvre tu décabannes complet » c’est désespérant !


Alors que de mon côté je n’arrive plus à comprendre personne

Leur quête des choses futiles et illusoires en moi ne résonne 

Ou même entendre geindre leur ignorance

Stupide appauvrissement de leur réalité d’existence !


Tout seul à travers des hauts et des bas selon mes propres expériences

Juste avec sa propre connaissance pour illuminer un tant soit peu sa conscience

Alors une fois arrivé au sommet sur les hauteurs de ces éblouissantes cimes

Se surprendre encore à gouter à cette magie alchimique cachée derrière ces rimes !




vendredi 6 juin 2025

ORAGE

Sous les trombes d’eau du soir
Et la nuit se colorant d’encre noir
S’invitent les ténèbres
Ciel chargé d’électricité
Que sonne le crépuscule de l’instabilité
De ce monde faisant son éloge funèbre

Violentes bourrasques annonçant l’orage
Est-ce de là-haut le cri d’un Dieu
A travers ce vent tempétueux 
Venu nous faire la disgrâce de nos faveurs sous ombrage 
Ou les lamentations de nos anges gardiens
Peinés, dépités de notre ridicule quotidien

Voilà qu’arrive le tonnerre
Déchainement, coup de foudre, éclairs
Danse des éléments pour nous illuminer
Et tenter d’électriser nos cerveaux lobotomisés
De ces Homo sapiens surfaits et présomptueux
Devenus bien trop orgueilleux

Rage de l’orage
Voulant nettoyer nos trop fréquents outrages
Il se joue de nos consciences
De notre insolente mésintelligence
Eclair lumineux venant se ficher dans notre cœur
Electrochoc délivrant de l’immanente torpeur



SOIRÉE IMPUDIQUE

 Fallait-il vraiment que tu te déshabilles, Pour exciter toutes mes papilles ? Et que tu me susurres « j’en veux encore », Lorsque tu m’offr...

Ceux que vous semblez le plus apprécier