Je pensais qu’avec toi à mes côtés, mon bonheur n’était pas compté,
Mon futur n’était pas qu’ébauché mais bel et bien tout tracé,
Et qu’il aurait été en ta présence plus que parfait.
Mais forcément, dans ces histoires de, il y avait ce mais !
Je t’ai aimé ma belle si tu savais! Je t’ai aimé d’un amour inconditionnel.
J’aurais même pu croire qu’il était fusionnel.
Quelle erreur! J’étais juste sous une emprise conditionnelle !
En prison, d’une âme en peine et d’un cœur qui se fait la belle.
C’est de cette histoire passée qui est pour moi qu’un hier, que toi, ma bien-aimée, t’as foutu le camp.
Et depuis ce jour, je vis cette douleur dans ce triste présent.
On pense que ces merveilleux projets sont des actes recognitifs,
Mais il n’en est rien, ils sont sans vie, présents comme des verbes à l’infinitif !
On peut trouver mille et un prétextes, même me trouver imparfait.
Et certaines cachées dans l’ombre d’un langage vernaculaire te diront que c’est bienfait.
Ta peine sera de gérer tes plaintes de ton cœur meurtri avec ses gémissements plaintifs.
Car ta relation à défaut d’être ancrée dans le présent, était plus basée sur un mode subjonctif !
Je reste quand même cruellement amer et nostalgique de ce passé avec ces soirées à baiser.
Passé qui aurait pu être si simple, mais qui s’est compliqué,
Passé qu’on aurait dû c’est certain mieux conjuguer.
Ce qu’il reste : un cœur cassé mis au tapis, un passé qui m’a décomposé