Petit homme hypocondriaque longtemps cantonné dans des rôles comiques
En Monsieur Hire je t’ai découvert excellent dans le registre dramatique
Tu n’étais pas qu’un dragueur maladroit parti se faire bronzer
Les succès, les petites victoires tu les as eu aussi bien en tenue de soirée
Qu’en marchant à l’ombre d’Uranus en prêt-à-porter
Tu habitais chez une copine et un an après ta femme s’appelle reviens
Puis tu fais chambre à part et t’es parti dans les nouvelles aventures d’Aladin
Même si « Toi toujours râler » encore dans je vous trouve très beau
Tu es un acteur qui maîtrise l’Exercice de l’Etat. En sommes, ça reste un petit boulot
Merci la vie même si parfois on te la vole et qu’elle t’apporte une grosse fatigue
Et puis là … plus de deuxième souffle, une petite zone de turbulence, on devient raide dingue
Tu disais des choses incompréhensibles en pleine nuit d’ivresse
« j’ai été attaqué par des renards » et je t’ai dit cause toujours… tu m’intéresses !
Me voilà reparti dans les Souvenirs pour retrouver les recettes du bonheur
Comme la fille du RER, qui peut-être cherche le Docteur ?
Tu avais bien dit « si tu pars, je te quitte » alors « quand te reverrais-je ? »
Quel grand petit homme. Sûr qu'il va me manquer, il reste toujours ces films mais maintenant se dire que c'est du passé, ça fait mal au cœur, ça fout les boules.
RépondreSupprimerJe viens de revoir Grosse Fatigue hier, quel plaisir, quel sourire, quel souvenir... Quel sens du dialogue, il avait... Sûr, je suis triste, sûr je suis inconsolable car ça reste un homme de mon cinéma qui s'est éteint, trop tôt par rapport à tout ce qu'il avait encore à me donner...
Oui, quel acteur ! En regardant Monsieur Hire (j'avais à peine 20 ans !) je l'ai sorti du registre "comique looser" comme la plupart l'avait classé. Et quel comedien, il passait du rire au drame avec un regard, un sourire, ou quelques mots. Son jeu va me manquer ...
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